Les chevaux sont des animaux réputés pour leur résistance et leur grande endurance. Malheureusement, les pathologies locomotrices sont très fréquentes chez les équidés. En effet, en tant qu’animal utilisé pour ses capacités sportives, il peut arriver que le cheval présente certains problèmes liés à sa locomotion. Chez un cheval de course ou de sport, les problèmes locomoteurs entraînent généralement une contre-performance. Dans ce genre de cas, réaliser un examen locomoteur avec un vétérinaire équin s’avère indispensable. Quelles sont donc les différentes étapes de cet examen ?
Examen locomoteur : le recueil de l’anamnèse
Le recueil de l’anamnèse est la première étape d’un examen locomoteur. Il s’agit de l’ensemble des informations relatives aux problèmes locomoteurs de l’animal. Il prend en compte les circonstances de l’apparition des symptômes et les différents soins déjà réalisés. Il est important que ce type d’examen soit confié à un vétérinaire équin spécialiste de la locomotion. Plusieurs sites en ligne vous permettent d’en savoir plus sur ce professionnel spécialiste des chevaux, afin de choisir le bon lorsque vous devez faire passer un examen locomoteur à votre cheval.
L’anamnèse recueillie par le vétérinaire au cours de cette étape lui permettra d’établir un diagnostic adéquat. Le vétérinaire pourra se renseigner auprès du cavalier ou du propriétaire du cheval pour se mettre à jour. Une fois ces renseignements obtenus, le professionnel pourra maintenant vérifier par lui-même si l’animal a des difficultés à s’incurver, à mobiliser ses membres postérieurs ou s’il refuse tout simplement d’être monté, etc.
L’examen physique et statique du cheval
Au cours de cette phase, le vétérinaire équin identifie les différentes anomalies physiques qui auraient pu causer le problème locomoteur en question. Il peut s’agir d’une réduction d’amplitude, un gonflement des tissus mous, la sensibilité à la palpation, etc.
À travers la palpation, le vétérinaire évalue méticuleusement les différentes parties de l’appareil musculosquelettique, comme les membres thoraciques de l’animal, les membres pelviens, le dos, le cou, etc. Chacun des membres sera examiné non seulement en soutien, mais également lors de l’appui au sol.
La palpation permet de détecter les zones enflées ou anormalement gonflées qui pourraient passer inaperçues après une simple observation. Le professionnel doit donc rechercher les signes d’inflammations en palpant et en manipulant toutes les structures anatomiques de l’animal.
L’examen dynamique du cheval
Cette étape se déroule lorsque le cheval est en mouvement. Le cheval est examiné au galop, au trot, au pas, sur un sol souple, un sol dur, sur des cercles, en ligne droite, etc. À ce stade, le problème locomoteur est localisé grâce à des anesthésies diagnostiques. L’examen dynamique permet d’identifier avec précision quelle est la région du corps de l’animal qui est atteinte. En général, les pathologies musculosquelettiques chez les chevaux se font remarquer au cours d’une locomotion.
L’examen dynamique se fait donc pendant la conduite du cheval. Pour éviter la sensibilité du pied nu, le cheval doit être ferré. Aussi il ne doit pas avoir été monté le jour de son examen.
Le vétérinaire équin aura à observer la réaction du cheval sur une surface souple et plane et sur une surface plus dure. À partir des observations qu’il fera, le vétérinaire pourra établir un diagnostic clair et proposer les soins adaptés pour remettre l’animal sur pied.